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Pour nous, l'été à toujours rimé avec vie en plein air. Mais avec un minimum de confort, notamment pour dormir au sec.
D'abord campeurs sous tente, nous avons vite opté pour la caravane. Puis depuis 2004 pour le camping car.
Le premier était un Elnagh à capucine. Rétroactivement baptisé "Cagouille" (l'escargot en Charentais), il promenait sa coquille sur son dos, mais souffrait d'embonpoint et de vices de construction. Le second était un intégral Hymer, sérieusement construit mais au format difficilement compatible avec les petites routes de montagne que nous affectionnons. "Colonel Hathi" (par référence à l'éléphant du Livre de la Jungle) a à son tour été remplacé, cette fois par un van, plus étroit, plus court et plus bas qu'un camping car, mais habitable pour deux. Comparée à ses prédécesseurs, son agilité lui a valu le nom de "Eterlou". Un éterlou, c'est un jeune chamois. Vous voyez l'idée.
Cette année, pour la première fois depuis 1981 (!) nos vacances ne sont pas limitées dans le temps. C'est le principal avantage de la retraite, et nous sommes bien décidés à en profiter. A nous les grands espaces : en route pour le Cap Nord, tout au bout de l'Europe, aux portes de l'Arctique.
Avec d'abord une escale au Mans, pour assister au 10ème anniversaire de la course mythique et à l'ambiance invraisemblable qui l'entoure. L'ambiance n'est cependant plus aux moteurs à pétrole, surtout pour faire la course. La ronde de 24 heures ira-t-elle jusqu'à son terme ? Nous le saurons dimanche.
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